👉Ce 6 juillet 2025, les Houthis du Yémen ont lancé une nouvelle salve de frappes contre Israël, intensifiant leur offensive régionale soutenue par l’Iran. En réaction, Israël a frappé dans la foulée plusieurs sites stratégiques sur la côte ouest du Yémen, visant Hodeidah, Salif et Ras Isa. Cette escalade militaire bilatérale vient s’ajouter à un climat régional déjà explosif : les bombardements se poursuivent également sur Gaza, sans riposte équivalente de la part des groupes palestiniens.
Une stratégie offensive israélienne élargie
Du Yémen à l’Iran : un arc de cibles
Les frappes israéliennes au Yémen ne sont pas une réponse isolée mais bien un prolongement d’une offensive géopolitique assumée. Depuis plusieurs semaines, Israël intensifie ses attaques ciblées contre des sites liés à l’Iran notamment en Syrie et désormais sur la côte ouest du Yémen, dans les zones portuaires de Hodeidah, Salif et Ras Isa. Mais cette riposte israélienne du 6 juillet intervient quelques heures seulement après une frappe revendiquée par les Houthis du Yémen contre des positions israéliennes, marquant une escalade directe entre les deux fronts. Le Yémen, déjà actif en mer Rouge, franchit ainsi un nouveau cap dans sa stratégie de confrontation, en soutien explicite aux causes iranienne et palestinienne.
Gaza : un silence stratégique qui en dit long
Pendant ce temps, la bande de Gaza reste sous les bombes israéliennes, dans un rapport de force totalement déséquilibré. Aucun front militaire équivalent n’a émergé côté palestinien, mais cette pression continue attise la colère régionale. Pour les Houthis, le soutien à Gaza devient un motif d’intervention directe contre Israël, malgré les déséquilibres militaires.
L’Iran dans l’ombre… mais au centre du jeu
Cibles israéliennes en Syrie, pressions contre Téhéran
L’Iran reste dans le viseur : bases militaires, convois, et sites technologiques ont été frappés par l’aviation israélienne ces dernières semaines. Officiellement, ces actions visent à prévenir des menaces, mais elles témoignent surtout d’une stratégie d’affaiblissement du réseau iranien régional.
Le Yémen comme relais stratégique
En frappant les Houthis, Israël tente aussi d’envoyer un message à l’Iran : toute tentative d’encerclement stratégique sera sanctionnée. Pourtant, cette offensive élargie renforce la solidarité régionale entre acteurs anti-israéliens (Hezbollah, Houthis, milices chiites), qui trouvent dans la posture d’Israël un catalyseur de riposte commune.
L’or, indicateur des fractures géopolitiques
Une valeur refuge qui capte chaque tension
Chaque nouvelle frappe israélienne, chaque riposte ou menace en provenance de l’Iran ou du Yémen crée une onde de choc sur les marchés de l’or. En tant que valeur refuge indépendante des monnaies dominantes, l’or capte la nervosité mondiale. La hausse des achats institutionnels reflète une anticipation d’un choc global plus large.
Une contestation du système occidental
Face à l’unilatéralisme militaire israélien et au soutien tacite de puissances occidentales l’or devient le symbole d’un monde en rupture. Plusieurs nations émergentes et alliances stratégiques (dont les BRICS) voient dans l’or une arme monétaire neutre, capable de court-circuiter la domination du dollar, et de représenter une alternative crédible.
Israël, puissance dominante mais isolée
Offensive tous azimuts, diplomatie affaiblie
Israël, sûr de sa supériorité technologique et militaire, multiplie les offensives aériennes, mais s’expose à un isolement stratégique grandissant. À force de frapper sans réponse symétrique, l’État hébreu perd en légitimité dans de nombreuses régions du monde. L’image d’un pays assiégé cède la place à celle d’un État provocateur, même chez certains de ses alliés historiques.
Une coalition anti-israélienne en construction ?
Le Hezbollah, les Houthis, les Gardiens de la Révolution iraniens et d’autres factions n’agissent pas (encore) de manière parfaitement coordonnée, mais l’offensive israélienne les pousse à se rapprocher, au moins tactiquement. Cette dynamique pourrait renverser l’équilibre des forces régionales et déclencher une série d’événements difficilement contrôlables.
Conclusion XAUstreet
Loin d’un simple conflit local, la situation actuelle révèle une guerre d’influence globale. Israël, en frappant Gaza sans relâche, puis le Yémen et l’Iran, alimente un incendie régional qui rebat toutes les cartes géopolitiques. Dans ce chaos émergent, l’or n’est pas seulement un actif financier, mais une déclaration de rupture face à un ordre mondial jugé partial et instable.
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